Littéralement « Voie de la souplesse »
Jigoro Kano
Alors que les arts martiaux japonais traversaient une phase difficile, Kanō Jigorō créé le Judo. Il s’était lancé dans le jujutsu pour s’imposer physiquement et s’entrainer au self défense mais il y trouve bien plus. Pour réitéré l’expérience, il créa son école : Le Kōdōkan jūdō.
Dans un parcours d’étude impressionnant, Jigoro Kano étudie les sciences, la politique, la religion et la philosophie. Après cela, et à la suite d’un voyage en Europe, il se consacrera presque entièrement à l’éducation.
C’est après avoir eu une scolarité de très haut niveau qu’il se mis à la recherche efforcé d’un professeur de jūjutsu. Jūjutsu, qu’il pratiquera avec passion.
C’était un homme sérieux à la force de volonté exceptionnelle. Rationnel, optimiste, calme et souriant, Jigoro Kano avais un caractère franc et incarne avec dignité celui qui à su braver les difficultés pour le mener à la réussite.
Le Judo
C’est grâce à la profonde compréhension du jujutsu que Jigoro Kano trouvera les bases de la méthode pour le judo. Jūdō 柔道, « la voie de la souplesse », des mots à l’allure simple mais extrêmement profonds. C’est la traduction classique mais il faut le comprendre comme « Le principe de l’adaptation ».
De la théorie vers la pratique, il construit sa méthode suivant une sélection sévère des techniques utilisées en jujutsu : il pris celles qui peuvent être faites sans avoir recours à la force musculaire ou à une particularité physique et retira les techniques les plus dangereuses (pour le partenaire ou celui qui l’exécute). L’objectif étant de mettre en avant la meilleur utilisation de l’énergie : « La technique est ce qui se porte lorsque le corps du partenaire manque de stabilité. » (Jigoro Kano)
Plus important, sont les véritables bases sur laquelle le judoka doit se reposer.
Les techniques fondamentales, celles qui finalement constituent la base du judo, se trouvent en amont de la projection : Ukemi (la façon de chuter) Shizen tai (la posture) et Kuzushi, Tsukuri, Kake (le déséquilibre puis sont exploitation)
Sa méthode est constituée de 4 piliers, des exercices qui sont toujours pratiqués aujourd’hui : le randori, le kata et plus rarement le mondo et le kogi.
Jigoro Kano n’était pas très enthousiaste vis-à-vis de la pratique de la compétition en judo. Il finis par admettre ses avantages, mais elle reste cependant hantée pas des dérives qui ne vont pas dans le sens de l’esprit du judo que Jigoro Kano se bâtait pour transmettre. C’est tout de même un exercice intéressant tant qu’il considéré comme un exercice et non un but.
Le judo apporte plusieurs bienfaits et est surtout concentré sur 3 aspects, l’éducation physique, intellectuelle et morale. Avec comme idée d’ensuite en faire profiter les autres.
« […] l’éducation physique doit permettre d’être plus efficace en combat, l’éducation intellectuelle et morale doit permettre d’éviter d’en arriver au combat, tandis que contribuer à la société doit faire en sorte que les sources de conflits, qu’ils soient entre individus ou entre nations, disparaissent. » (Thèse de Yves Cadot)
Le judo du dojo est donc un laboratoire qui permet petit à petit d’adopter un état d’esprit et une condition physique qui est utile à l’extérieur.
Au final, je terminerais avec ces deux phrases que Jigoro Kano exprimera de longues années après avoir créé le judo pour indiquer la direction que devrais prendre cette voie : Prospérité mutuelle et Bonne utilisation de l’énergie.
Liens bonus : Les fondements du judo , Les Grades